Landes de Bretagne

Les Races – Landes de Bretagne

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Historique et sauvegarde

Le « Landes de Bretagne » peuplait les côtes depuis l’Aquitaine jusqu’à la Hollande ainsi que sur les côtes anglaises. Il a échappé aux croisements avec les moutons flandrins ou anglais. Cette population se disperse sur toute la Bretagne et disparait presque jusqu’aux années 1980 où des enseignants de l’École Nationale Vétérinaire de Nantes sous la direction du Professeur Bernard Denis, repèrent et s’intéressent à un petit troupeau vivant à l’état de relique en Brière.

Morphologie

Toisons unies, blanches ou noires(de gris à brun foncé), avec parfois des taches blanches pour les noires parfois avec des taches brunes sur le museau et les pattes.
Laine qui peut-être filée ou feutrée
Longue queue touffue.
Tête dégagée.
Format moyen : 50 à 60 cm, 40 à 50 kg pour les brebis, 50 à 65 Kg pour les béliers
Certains béliers sont cornus.

Aptitudes et valorisation

Le Landes de Bretagne est un mouton d’une solide rusticité. C’est un bon herbager.
L’agnelage est facile et les agneaux résistants.
La viande est typée, très rouge, tendre et savoureuse, appréciée des consommateurs locaux, recherchée par certains restaurateurs
Aptitudes particulières pour l’écopastoralisme et l’écopâturage du fait de sa rusticité et de sa capacité à limiter les ligneux-épineux.
La laine est valorisée ponctuellement, plutôt en individuel pour le moment.

Effectifs fin 2020

On compte plus de 3 500 brebis réparties sur les région Bretagne (56%) et Pays de la Loire (38%) et départements limitrophes.
Une cinquantaine de professionnels valorisent la viande et/ou font de l’écopâturage en prestation.

Programme de sauvegarde

Le nombre de brebis en constante évolution permet d’annoncer que la race est maintenant sauvée. Pour en assurer la pérennité, il faut maintenir les efforts menés depuis plus de 25 ans et mettre en place, grâce au livre généalogique, le suivi des lignées pour conserver une bonne diversité et pouvoir répondre aux différentes demandes d’utilisation des éleveurs qu’ils soient professionnels, amateurs ou collectivités.

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Leur Histoire

Le mouton de Belle-Île