Identification des ovins/caprins
Article D212-26 du code rural :
Tout détenteur d’un ou de plusieurs ovins ou caprins est tenu de se déclarer auprès de l’établissement de l’élevage mentionné à l’article L. 653-11 afin de se voir attribuer un numéro national d’exploitation selon les modalités définies par arrêté du ministre chargé de l’agriculture.
L’obligation de marquer avec des puces électroniques RFID des ovins et des caprins adultes est reportée à fin 2014, le marquage électroniques des agneaux destinés à la boucherie reste par contre obligatoire.
Presse locale
Vannes. « Pas de puce électronique pour nos moutons »
20 juin 2013
Pas question pour la quinzaine de petits éleveurs bretons du collectif « Faut pas pousser », réunis, hier, devant la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) à Vannes, de poser des puces électroniques sur leurs bêtes. « On refuse cette logique industrielle. C’est très cher et ça présente des risques écologiques », dénonce Jean-Claude, propriétaire de 90 brebis dans le Morbihan. Une délégation a été reçue par le directeur de la DDTM et le chef du service agricole. « Ils nous ont exposé leur position pendant plus d’1 h 30. Nous allons transmettre les revendications au ministère, par le biais du préfet », expliquent les autorités.
Dispositif obligatoire
Initiée à l’échelle européenne, la pose de puces de radio-identification (RFID) est obligatoire en France pour les jeunes chèvres et moutons depuis 2010. Un dispositif qui sera étendu en 2014 aux bêtes adultes. On trouve déjà ce type de micropuces dans les passeports biométriques ou dans les cartes de paiement. Objectif de la mesure : améliorer la traçabilité de la viande pour éviter les risques sanitaires. « C’est un faux argument », rétorque Jean-Claude. « La traçabilité est très bien assurée par les bagues existantes ». Pour eux, la solution à la sécurité alimentaire réside dans le circuit court.
Suppression des aides
Sandrine Le Luel, une éleveuse réfractaire de Gourin a été sanctionnée. « Ils m’ont supprimé les primes nécessaires au fonctionnement de mon élevage ». C’est la première dans ce cas en Bretagne. Mais d’autres pourraient suivre après une série de contrôles en 2013. L’éleveuse morbihannaise ne compte pas en rester là. Elle présentera bientôt un recours auprès du ministère de l’agriculture. Quant au collectif, il prépare l’étape suivante. Les députés et sénateurs de la région devraient être interpellés par courrier.
- Louis Belenfant
Source : www.letelegramme.fr
Mouton 2.0, le film :
Mouton 2.0 – La puce à l’oreille par Synaps-audiovisuel
On parle du puçage sur France Inter
L’émission Terre à Terre de samedi 15/03/2014 sur France Inter, parle d’une lutte emblématique de notre époque.
Pour nous paysans, bloqués dans une obligation productive et normative, qui nous vole notre plaisir de vivre notre métier.
Pour d’autres acteurs de notre société confrontés à ces mêmes obligations.
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